Alors que l’armée israélienne est aux portes de la ville de Gaza, les autorités turques ont pris – discrètement – de nouvelles mesures pour contrôler les flux maritimes qui seraient destinés à Istanbul via ses ports. Soutien des Palestiniens dans les arènes internationales, la Turquie avait annoncé un arrêt de tout commerce maritime à destination d’Israël, le 2 mai 2024. Mais plusieurs titres de la presse indépendante ont relayé les chiffres fournis par Israël à l’ONU, et qui suggèrent que le commerce avec la Turquie s’était poursuivi après cette date.
Aucune mesure officielle n’a été annoncée, mais les deux agences de presse Reuters et Bloomberg publient des informations concordantes : deux témoignages sous anonymat expliquent que les autorités turques renforcent le contrôle dans leurs ports.
Des directives orales auraient été données aux compagnies de transport maritime. Elles devront désormais fournir des documents attestant qu’elles n’entretiennent aucun lien avec Israël, et qu’elles ne transportent pas de matériel militaire vers ses ports.
Pas de commentaire du ministère turc des Transports
Sollicité par les agences, le ministère des Transports n’a pas souhaité commenter ces propos. Un silence qui laisse percevoir un malaise du gouvernement turc. Ankara avait annoncé suspendre toute relation commerciale avec Israël en mai 2024, mais les bilans annuels transmis à l’ONU en fin d’année avaient révélé une différence de 1,3 milliard de dollars entre les déclarations des deux pays.
Aucune mesure officielle n’a été annoncée, mais les deux agences de presse Reuters et Bloomberg publient des informations concordantes : deux témoignages sous anonymat expliquent que les autorités turques renforcent le contrôle dans leurs ports.
Des directives orales auraient été données aux compagnies de transport maritime. Elles devront désormais fournir des documents attestant qu’elles n’entretiennent aucun lien avec Israël, et qu’elles ne transportent pas de matériel militaire vers ses ports.
Pas de commentaire du ministère turc des Transports
Sollicité par les agences, le ministère des Transports n’a pas souhaité commenter ces propos. Un silence qui laisse percevoir un malaise du gouvernement turc. Ankara avait annoncé suspendre toute relation commerciale avec Israël en mai 2024, mais les bilans annuels transmis à l’ONU en fin d’année avaient révélé une différence de 1,3 milliard de dollars entre les déclarations des deux pays.